dimanche 2 septembre 2012

Chômage : une catastrophe sociale

Le ministre du travail, Sapin, reconnaît qu'il y a bien plus de 3 millions de chômeurs, et que la hausse du nombre de ces derniers va continuer.
     Il faut interdire les licenciements, répartir entre tous le travail, et embaucher dans les services publics.
     Face à la catastrophe sociale qu'est le chômage, il faut un plan de lutte qui mette en avant ces exigences.
    

samedi 1 septembre 2012

Atos : pas handicapée par quelques principes dans la recherche du profit


Des centaines d’handicapés ont manifesté hier devant le siège de la filiale santé anglaise de la multinationale informatique Atos. Celle-ci vient d’obtenir un contrat pour opérer un vaste programme de tests sur les handicapés pour vérifier leur droit ou pas à l’allocation-dépendance. Tout cela dans le cadre des économies sur le dos de la population britannique opérées par le gouvernement de ce pays.
     Côté cour, Atos sponsoring les jeux paraolympiques de Londres. Côté jardin, elle va contribuer à rendre plus difficile la vie des handicapés. Tel est le sport du profit.

Permanence Lutte Ouvrière

Ce dimanche 2 septembre à l'entrée du marché Héloïse
de 10 heures 30 à 12 heures

Interdiction des licenciements !


Le gouvernement a, dit-il, déclaré la guerre au chômage. Il promet 150 000 emplois pour les jeunes en difficulté.
     Si certains jeunes sortent ainsi de la galère, tant mieux. Mais il resterait encore plus de quatre millions de travailleurs au chômage total ou partiel. Qu’a prévu pour eux le gouvernement ? Et comment compte-t-il s’opposer aux dizaines de milliers de licenciements et de suppressions d’emplois, programmés ou en cours, à PSA, Freescale, Carrefour, Air France ou Sanofi ? Là dessus, pas un mot.
     Pour s’attaquer au chômage, il faut s’en prendre aux responsables des licenciements, donc au patronat. Et la première chose à faire serait d’interdire les licenciements. Au lieu de quoi, en fait de « guerre au chômage », le gouvernement lance une offensive en carton pâte.

De plus en plus de retraités forcés de retravailler


Une enquête de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) estime que le nombre de retraités contraints de reprendre une activité pour boucler leurs fins de mois a triplé en six ans. Ils sont aujourd’hui 500 000 officiellement déclarés dans ce cas et, en fait, bien plus avec tous ceux qui ne sont pas déclarés.
     En réduisant dramatiquement leurs pensions, les « réformes » des retraites que les différents gouvernements nous ont imposées depuis près de vingt ans ont eu pour résultat de jeter dans le dénuement des centaines de milliers de retraités.
     Prendre sur les profits accumulés par la bourgeoisie pour assurer de véritables retraites à toutes et à tous, c’est une nécessité vitale.

Une goutte dans un océan de profits


Total, auquel le gouvernement demandait de faire un geste sur le prix de l’essence, a répondu qu’il ne pouvait pas aller au delà de 2-3 centimes, et pas longtemps, car cela l’obligerait, prétend-il, à « vendre à perte »...
     Quel cynisme ! Que sont 2 à 3 centimes pour Total, qui engrange des milliards de profits année après année ? En fait, il y aurait là amplement de quoi financer une baisse réelle du coût des carburants.
     Encore faudrait-il avoir la volonté de prendre l’argent là où il est. Au lieu de quoi, on le constate, ce gouvernement s’incline sans vergogne devant les magnats du pétrole.

mercredi 29 août 2012

Aéroports de Roissy :une correspondance ouvrière dans le numéro du 24 août de Lutte Ouvrière


Aéroports de Roissy, agents de sûreté : comment ne pas appliquer un accord...
À la fin de l'année 2011, la grève des agents de sûreté des aéroports avait mobilisé l'attention de tous, gouvernement compris. Le compromis de fin de grève, bien loin des revendications des grévistes, promettait l'octroi d'une prime fixe à tous et des améliorations des conditions de travail.
Huit mois après, si les patrons ont versé la première fraction de cette prime, ils ne l'ont pas étendue aux petites entreprises non liées au syndicat patronal, contrairement aux promesses de décembre ! Et même pour les autres entreprises, il a fallu des mois de réunions et une comédie à laquelle les syndicats se sont prêtés pour déterminer des « critères », alors que la prime devait être donnée à tous sans conditions !
Finalement, il semble qu'il faudra au moins un jour de présence sur les trois derniers mois pour y avoir droit, ce qui exclut les travailleurs en longue maladie. Le patronat en a fait une question de principe, histoire de dire qu'il n'a pas cédé. Et comme le reste des questions, vestiaires, horaires, accès aux cantines, etc. n'a donné lieu qu'à de vagues bavardages, les salariés, qui ont l'an dernier fait reculer le patronat, savent qu'il faudra remettre cela.
Correspondant LO

Hollande : dans le pays ou à l'extérieur, sa proximité avec le patronat


Hollande et les patrons : le service est compris

François Hollande a déjeun2, en grande pompe, avec une douzaine des plus grands patrons français.
     Il s’agissait de mettre en scène les bonnes relations entre le gouvernement et les entreprises.
     Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sera, lui, présent à l’ouverture de l’université d’été du Medef. « Jamais un responsable politique de gauche n’a prononcé de discours d’ouverture, et ce sera un moment important, devant plus de 3000 patrons » s’est félicitée Laurence Parisot, la présidente du Medef.
     Alors que les entreprises du pays, en particulier les plus grandes, mènent une véritable guerre contre les travailleurs et multiplient les licenciements, le gouvernement socialiste leur sert la soupe... et le caviar.

Merkel et Hollande, huissiers du capital

Réunis à Berlin, Angela Merkel et François Hollande ont sommé la Grèce de faire encore des efforts et donné une fin de non-recevoir au souhait du Premier ministre grec d’obtenir un assouplissement du plan d’austérité qui est imposé à Athènes.
     Doctement, après Merkel, Hollande a insisté pour que la « Grèce » fasse « les efforts indispensables ». Alors que la situation est déjà catastrophique pour les classes populaires en Grèce, qu’un quart de la population active est au chômage, il faudrait poursuivre les coupes sombres dans les retraites, dans les prestations sociales, continuer de baisser les salaires dans les services publics et révoquer des dizaines de milliers de fonctionnaires.
     Les grandes banques qui ont prêté à la Grèce veulent des garanties. Merkel et Hollande ne sont, après tout, que les huissiers du capital.