Le
gouvernement a, dit-il, déclaré la guerre au chômage. Il promet 150 000 emplois
pour les jeunes en difficulté.
Si certains jeunes sortent ainsi de la
galère, tant mieux. Mais il resterait encore plus de quatre millions de
travailleurs au chômage total ou partiel. Qu’a prévu pour eux le
gouvernement ? Et comment compte-t-il s’opposer aux dizaines de milliers
de licenciements et de suppressions d’emplois, programmés ou en cours, à PSA,
Freescale, Carrefour, Air France ou Sanofi ? Là dessus, pas un mot.
Pour s’attaquer au chômage, il faut s’en
prendre aux responsables des licenciements, donc au patronat. Et la première
chose à faire serait d’interdire les licenciements. Au lieu de quoi, en fait de
« guerre au chômage », le gouvernement lance une offensive en carton
pâte.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire