Aéroports de Roissy, agents de sûreté
: comment ne pas appliquer un accord...
À la fin de l'année 2011, la grève des agents de sûreté des
aéroports avait mobilisé l'attention de tous, gouvernement compris. Le
compromis de fin de grève, bien loin des revendications des grévistes,
promettait l'octroi d'une prime fixe à tous et des améliorations des conditions
de travail.
Huit mois après, si les patrons ont versé la première fraction
de cette prime, ils ne l'ont pas étendue aux petites entreprises non liées au
syndicat patronal, contrairement aux promesses de décembre ! Et même pour les
autres entreprises, il a fallu des mois de réunions et une comédie à laquelle
les syndicats se sont prêtés pour déterminer des « critères », alors que la
prime devait être donnée à tous sans conditions !
Finalement, il semble qu'il faudra au moins un jour de présence
sur les trois derniers mois pour y avoir droit, ce qui exclut les travailleurs
en longue maladie. Le patronat en a fait une question de principe, histoire de
dire qu'il n'a pas cédé. Et comme le reste des questions, vestiaires, horaires,
accès aux cantines, etc. n'a donné lieu qu'à de vagues bavardages, les salariés,
qui ont l'an dernier fait reculer le patronat, savent qu'il faudra remettre
cela.
Correspondant LO
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