Municipales : rejoignez les listes Lutte ouvrière – Le camp des travailleurs

 Municipales : rejoignez les listes Lutte ouvrière – Le camp des travailleurs !

Aucune élection ne pourra changer la vie ni protéger les travailleurs de la guerre sociale que mènent les gouvernements et le grand patronat. Mais la construction et la présence de listes Lutte ouvrière – Le camp des travailleurs dans le maximum de communes n’en sont pas moins un enjeu important.

Publié le 22/10/2025

 

 

Nos listes seront composées d’ouvriers, d’employés, de femmes de ménage, de caissières, de travailleurs en activité, au chômage ou retraités. Elles seront constituées non de professionnels de la politique, mais de travailleurs du rang qui savent ce que veut dire de vivre avec un salaire ou une pension insuffisants, de femmes et d’hommes qui connaissent l’angoisse de ne plus pouvoir payer ses factures ou de ne pouvoir remplacer sa voiture ou son lave-linge s’ils tombent en panne.

Toute la société repose sur les travailleurs : sans eux, il ne peut y avoir d’électricité, d’essence, de transport, de produits dans les magasins et de soins dans les hôpitaux. Mais si les producteurs sont à la base de toute la création de richesse, ils n’en voient guère la couleur.

Il y a urgence à relever la tête. Il faut que les travailleurs prennent la parole sur tous les terrains, dans leurs luttes, dans la rue, mais aussi à l’occasion des élections. Une liste Lutte ouvrière – Le camp des travailleurs, présente dans une commune, affirmera clairement que face à la vie chère, il faut des salaires ou des pensions qui permettent de vivre dignement, et qui soient indexés sur les prix. Contre le chômage et la précarité, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire, en prenant sur les profits faramineux de la classe capitaliste.

Une telle liste combattra toutes les propagandes de division et affirmera que les travailleurs ne forment qu’un seul camp face à la classe capitaliste. Elle combattra la propagande guerrière et nationaliste qui vise à les ranger derrière leurs propres exploiteurs. Elle défendra l’idée que les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes et qu’ils ont les moyens, non seulement de se défendre, mais de diriger la société qu’ils font déjà fonctionner.

Chacun peut nous aider à faire que, dans le maximum de communes, des dizaines de travailleurs se retrouvent ensemble sur de telles listes pour les municipales. Cela peut être une étape dans la reconstruction d’un parti ouvrier digne de ce nom.

Un tel parti, ce sont d’abord des travailleurs conscients, et qui prennent l’habitude de s’informer mutuellement, de se réunir à l’échelle d’une entreprise, d’un quartier, d’une ville, d’examiner ensemble les questions locales, nationales et internationales en raisonnant et en réagissant toujours avec la même boussole : leurs intérêts de classe. Les municipales seront l’occasion pour ce noyau de travailleurs d’apparaître fièrement et dire à tous : « Notre courant est encore faible mais il représente le seul avenir, alors aidez-nous et rejoignez-nous. »

                                                         Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2986)