À Argenteuil, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple !
Nous n’avons pas de donné de nouvelles sur la situation de Chantal et de son logement tant qu’elle n’avait rien reçu. Chantal : à une encablure de la retraite, 40 ans au service de la Ville d’Argenteuil et de ses habitants. Ces dernières années : un cancer important, quatre années d’arrêt. Retour chez sa mère. Des années et des années plus tard, celle-ci décède, sans qu’il y ait eu un « glissement de bail » en sa faveur… Bref, la vie difficile de bien des travailleurs, de bien des femmes… Et la menace d’expulsion.
Grâce à une collègue de travail, l’information circula enfin avant la date-butoir. Chantal n’a pas été expulsée, mais la lettre qu’elle a reçue d’ABH a un goût très amer : le lendemain du jour où elle quittera son travail vers la retraite, le 9 octobre, elle doit avoir quitté son logement. Sinon, la clé de Damoclès pèse sur sa vie, ABH lui écrit qu’elle sera expulsée…
Cela est d’autant plus incompréhensible qu’une réponse favorable à une procédure Dalo lui a été signifiée. Elle doit bénéficier d’un logement dans une autre commune du département, mais cela ne s’est pas encore concrétisé.
Oui, pourquoi faire compliqué alors que la solution pourrait être simple. En tout cas, une affaire à suivre de très près par tous.
Pour finir, deux remarques : la première est que, pour ma part, je n’ai reçu de réponse à mes sollicitations que de la part de Nadia Métref. Le maire d’Argenteuil n’a pas répondu à mon message. La seconde est que pour la défense du logement et pour de bien d’autres causes, il est urgent de développer à nouveau les organisations collectives qui peuvent seules donner du poids à tous nos combats. DM
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