La vie locale et l’activité municipale de rose colorées
Dans les jours qui viennent, nous allons commenter, sur la base de notre lecture, le « bilan » municipal qui a été distribué à 50 000 exemplaires en juin dernier.
Il faut donc commencer par lire l’éditorial de Georges Mothron dont nous n’extrairons qu’un seul élément : « Au fil de ces années, Argenteuil s’est transformée. Nos quartiers ont évolué, nos espaces publics ont été repensés et les services de proximité renforcés pour améliorer votre cadre de vie… ». Chacun aura comme moi son idée personnelle sur ces différentes affirmations. À chacun de juger. En tout cas, le ton du bilan est donné. Il est en rose. Mais ce qui m’a surtout frappé c’est qu’il est beaucoup plus question de perspectives que de véritable bilan de ce qui a été fait et sur ce qui s’est passé.
« Plusieurs projets structurant ont vu le jour », « les berges de Seine amorcent leur transformation ». « Nous avons posé les bases ». Ont vu le jour, amorcent, posé les bases…
Bien évidemment à l’impossible nul n’est tenu, et cela est vrai pour toute municipalité. Mais c’est là où les habitants aimeraient connaître les difficultés rencontrées par l’action municipale. Ces années 2020-2025 ont pourtant été marquées par des difficultés qui dépassent l’action municipale, même la meilleure, même la plus volontariste.
Les années immédiates post-covid, l’inflation, la montée de la paupérisation, le désengagement de l’État sur le plan de l’éducation, les évènements de juin 2023…
Commencer par un état des lieux du cadre de ce bilan l’aurait au moins rendu dès le départ, un rien crédible. Loin de là, l’axe est donné, celui d’un satisfecit général. Et nous allons voir qu’il n’est pas mérité… (À suivre) DM

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