Pour le profit, que vaut la vie de milliers de travailleurs ?
Travailleurs népalais, pakistanais...
Crédit photo : A. Sergeev
Dix ans après le dépôt d’une plainte, la filiale qatarie de Vinci Constructions Grands Projets est enfin mise en examen pour travail forcé.
Sur les chantiers des stades de la coupe du monde de football 2022, Vinci avait fait travailler ses ouvriers dans des conditions proches de l’esclavage : accès limité à l’eau, aux douches et aux WC, travail en plein soleil dans des chaleurs supérieures à 45°C et rétention des passeports pour décourager toute révolte.
Les ONG et les travailleurs plaignants espèrent désormais un procès rapide. Mais la comparution immédiate, c’est plutôt pour les voleurs de pommes que pour les esclavagistes en costard cravate.

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