Après douche glaciale, colère immédiate
Suite à l’annonce officielle, le 10 septembre, de la mise en redressement judiciaire de Vencorex-France, dont le principal site est la plateforme chimique de Pont-de-Claix, les travailleurs attendaient de connaître un éventuel repreneur. Rencontres au sommet entre Etat, élus et syndicats laissaient entrevoir quelques lueurs d’espoir. Alors quand ce mercredi 23 octobre, les salariés apprenaient de l’intersyndicale, qu’au final seule une unité de 25 personnes pourrait être reprise sur les 450 travailleurs de l’usine (et encore avec de multiples conditions), la douche fut glaciale.
La colère et le dégoût de s’être fait baladés se traduisit par un vote massif des 300 travailleurs présents pour la grève illimitée et le blocage de la plateforme chimique.
La disparition de ce site existant depuis le début du 20ème siècle, est un véritable coup de semonce dans la région car elle aura des impacts bien au-delà de Vencorex, d’abord pour les autres sociétés du site, les sous-traitants mais aussi les autres usines Arkéma et Framatome situées à quelques kms, à Jarrie, qui dépendent de l’approvisionnement des productions de Pont de Claix.
Au total, on parle de 5000 emplois menacés !
Ce mercredi à 13h, les grévistes arrêtaient l’usine et bloquaient les entrées.
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