Et si l’on demandait l’avis aux premiers concernés ?
En matière d’urbanisme avec l’abandon du projet concernant une partie de l’île Héloïse, la municipalité vient de connaître un second échec majeur. Le premier fut celui du projet de liquidation de la cité Joliot-Curie qui occupa le Comité de défense des locataires de 2005 à 2008. Cette année-là, ce furent les élections municipales qui mirent un terme au projet contesté par une énorme majorité des habitants. Aujourd’hui, on ne connaît pas encore les raisons qui ont conduit la municipalité à ce nouvel abandon. Mais dans un cas comme dans l’autre, c’est la même conclusion négative à des pratiques qui ne devraient pas avoir lieu.
L’aspect essentiel de ces pratiques est de ne pas jouer franc-jeu. Et cela dès le départ. Pourquoi lorsqu’un projet est en l’air ne pas informer les habitants concernés. En 2005, la municipalité aurait pu dire aux habitants de la cité : « Nous avons un projet de transformation de la cité Joliot-Curie qui peut aboutir à sa disparition en tant que telle, celle-ci laissant la place à un habitat remodelé mêlant logements dits sociaux et habitats en accession en propriété. Mais rien ne se fera au détriment des habitants actuels. Maintenant, discutons ».
Pour le projet Héloïse, deux maires opposés pourtant ont agi de la même manière. On concocte un projet, on le tait, on prend des engagements avec un promoteur, et plusieurs années plus tard, les habitants découvrent ce qui risquait d’advenir pour l’espace Jean Vilar ».
Voilà la leçon qui indique ce qu’il ne faut pas faire. Sera-t-elle entendue ? On en doute. Au moins, ce qui vient de se passer et la belle conclusion de l’abandon du projet Héloïse va être une référence lumineuse pour les combats à venir, si une nouvelle fois à l’avenir une municipalité compte agir à Argenteuil de la même façon. DM
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