mardi 13 février 2024

Défense de l’espace Jean Vilar d’Argenteuil, les choix de l’État ne font que renforcer la détermination des défenseurs de cet espace

 

Un si beau combat qui se poursuit avec détermination

 

 

Sans illusion, les défenseurs de l’espace Jean Vilar utilisent toutes les possibilités juridiques pour arrêter le projet Fiminco-Municipalité d’Argenteuil.

         Ils viennent à nouveau d’être déboutés dans une des nombreuses plaintes qu’ils ont portées devant le tribunal administratif. Ils le font chaque fois sans illusion, car dans la quasi-totalité d’affaires du même type concernant des projets immobiliers ou urbanistiques similaires, l’État choisit son camp.

         La conviction est faite de cette situation pour bien des défenseurs de l’espace Jean Vilar depuis plusieurs années, en particulier depuis qu’un préfet du Val d’Oise fraîchement arrivé de la Réunion confirma le permis de construire présenté par la Ville d’Argenteuil, alors que les conclusions du commissaire-enquêteur donnant un avis négatif sur ce projet dans le cadre de l’enquête publique sur le sujet avaient été sans équivoque.

         L’affaire de Notre-Dame des Landes a été une démonstration. Celle que fondamentalement, c’est la population qui a les clés de l’abandon d’un projet qui ne doit pas être. Jusqu’à présent, nous connaissons l’avis de la fraction de la population qui est au courant. Il est clairement négatif. Mais seul compte le fait qu’elle se retrouve par milliers dans la rue. Nous espérons que demain cette situation sera enfin bien plus qu’une espérance.

         En attendant, il faut utiliser toutes les possibilités juridiques pour continuer à porter l’affaire devant les tribunaux. Quand un recours est rejeté, l’appel est nécessaire. Pour cela, les habitants d’Argenteuil doivent mettre et mettre encore la main à la poche pour exprimer que leur refus déterminé perdure. DM

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