Un dernier vestige éducatif qui disparaît
J’ai posté sur la page Facebook « Si Argenteuil m’était conté » la photo de la dernière maison paysanne de la rue des Ouches du Centre. Enfin ce qu’il en reste, la maison ayant fini par s’écrouler faute d’un intérêt communal pour la préserver.
C’était la dernière d’une rue qui fut une rue emblématique de l’activité agricole du bourg d’Argenteuil durant une dizaine de siècles. Une rue d’habitations qui s’était développée au plus près des champs en limite du territoire du bourg médiéval.
Cette dernière maison présentait un intérêt particulier pour témoigner sur une histoire d’un bon millénaire. Peut-être en reste-t-il quelques-unes d’autres, en particulier dans l’impasse actuelle Carême-Prenant, à l’entrée du centre commercial Côté Seine. Tout n’est pas perdu, nous l’espérons.
À Argenteuil, la municipalité évoque régulièrement la notion de « patrimoine ». Mais apparemment, son intérêt semble sélectif en la matière. Qu’elle s’intéresse au vestige textile « Sainte tunique » pourquoi pas. Mais sans les activités agricoles de l’espace rural d’Argenteuil il n’y aurait eu ni le monastère d’Héloïse ni le vêtement en question, une idée sur laquelle on peut faire réfléchir les enfants.
Le patrimoine sert certes à alimenter la nostalgie. C’est humain. Mais il aide aussi à comprendre d’où nous venons et à comparer pour comprendre le présent. En tout cas, les deux attitudes ne sont pas contradictoires. DM
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