Une histoire des salauds au service de l’impérialisme
Le maréchal al-Sissi, arrivé au pouvoir en Égypte par un coup d’État en 2013, vient de se faire réélire pour la troisième fois. Les candidats susceptibles de faire un peu d’ombre au dictateur avaient été écartés. Les trucages en tous genres – par exemple l’incitation à aller voter en échange de bons de nourriture – ont fait le reste, pour lui assurer un score de 89,6 % des suffrages exprimés.
Comme disait le diplomate Kissinger à propos du dictateur Somoza au Nicaragua, « c’est peut-être un salaud, mais c’est notre salaud ». Allié loyal de l’impérialisme américain dans la région et excellent client des marchands d’armes français, Sissi peut réprimer et manœuvrer pour rester au pouvoir tant qu’il veut, aux yeux des grandes puissances occidentales il n’y a rien à signaler.
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