La seule issue pour les exploités reste dans leurs luttes collectives
Milei au forum de Davos, en 2014 (crédit photo : World Economic Forum)
En Argentine, Javier Milei, candidat d’extrême droite dans le style de Trump ou de Bolsonaro, vient de remporter le second tour de l’élection présidentielle. Dans un pays où l’inflation atteint les 150 % et où la vie des classes populaires se dégrade au fil des coups portés par le FMI, ses outrances et ses promesses de lendemains qui chantent lui ont permis de s’attirer, entre autres, les voix de travailleurs déboussolés, et dégoûtés des partis politiques en place.
Évidemment l’arrivée à la présidence de ce démagogue surnommé « le fou » n’accouchera d’aucun miracle pour le monde du travail, et accompagnera l’aggravation du sort des plus précaires. Car ce sont bien les bourgeoisies argentine et états-unienne qui continueront à tirer leurs profits des richesses naturelles et de l’exploitation des travailleurs.
La seule issue pour les exploités reste dans leurs luttes collectives. Pas le faux choix qui leur est proposé entre deux représentants des classes dominantes qui les fouleront aux pieds, comme le disait déjà Marx en son temps.
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