Prendre l’air, respirer, faire un break
Un peu d’espace
Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .
Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.
Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique
Les prochaines permanences prévues :
-Vendredi 4 août, carrefour Babou, de 17 h.15 à 18 h.15.
-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.
-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.
Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.
Belles lectures de l’été (1) : Un été dans l’Ouest de Philippe Labro, Folio
Un été dans l’Ouest de Philippe Labro, Folio
Pendant longtemps je suis resté à côté de cet auteur que je considère dorénavant comme un écrivain majeur. Bien évidemment, il y a une vingtaine d’années, son Les feux mal éteints avait été une belle découverte. Un regard d’une extrême lucidité sur la fin de la Guerre d’Algérie, un livre à lire absolument. Pour le reste, pour moi, Philippe Labro, c’était le néant. Et puis, ces dernières années, au fil de mes lectures, j’ai lu L’étudiant étranger, 15 ans, et je viens de lire Un été dans l’Ouest. Une écriture fine, sensible à la nature et aux autres, quels qu’ils soient. Un récit personnel qui se lit comme un roman. Bref, chaussez vos lunettes ou pas…
Je suis très intéressé par la question de ce que le roman apporte à l’Histoire. Les romans de Philippe Labro entrent totalement dans cette problématique, le dernier lu comme les précédents. Ils sont tellement forts d’un présent, personnel mais aussi social vécu, que l’hier narré devient témoignage fort de l’Histoire.
Philippe Labro, pour tous ceux qui comme moi ont jeté sur son œuvre longtemps un regard distrait, un auteur à découvrir de toute urgence.
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