Des arrêts pour ne pas être aux arrêts
Quand le moindre quidam, lorsqu’il est en maladie, n’est pas à son domicile ou n’a pas entendu la sonnette lors de la visite du « médecin » de la Sécurité Sociale, que se passe-t-il ? Il encourt une sanction et des problèmes avec la Sécurité Sociale et son employeur.
Mais les quelques 400 à 500 policiers en arrêt maladie à Marseille seront-ils contrôlés ?
Leurs arrêts maladie visent à s’opposer à la mise en détention préventive d’un des leurs qui aurait tiré au flash-ball sur la tête d'un jeune homme puis l'avoir tabassé violemment. Celui-ci dans le coma a été hospitalisé avec de multiples traumatismes et fracture du crane.
Que réclament ces policiers ?
Le droit de tabasser avec la dernière violence, de fracturer côtes, membres et têtes en toute impunité ? Les chefs de la police, les plus hauts placés, les soutiennent.
L’État, en dernière analyse, est bien « une bande d’hommes armés » contre la population !
Certes, en « arrêt », ils ne risquent pas au moins de faire des bavures.
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