jeudi 27 juillet 2023

Police : la loi pour le commun, pas pour la « bande armée »

Des arrêts pour ne pas être aux arrêts

 

 

Quand le moindre quidam, lorsqu’il est en maladie, n’est pas à son domicile ou n’a pas entendu la sonnette lors de la visite du « médecin » de la Sécurité Sociale, que se passe-t-il ? Il encourt une sanction et des problèmes avec la Sécurité Sociale et son employeur.

Mais les quelques 400 à 500 policiers en arrêt maladie à Marseille seront-ils contrôlés ?

Leurs arrêts maladie visent à s’opposer à la mise en détention préventive d’un des leurs qui aurait tiré au flash-ball sur la tête d'un jeune homme puis l'avoir tabassé violemment. Celui-ci dans le coma a été hospitalisé avec de multiples traumatismes et fracture du crane.

Que réclament ces policiers ?

Le droit de tabasser avec la dernière violence, de fracturer côtes, membres et têtes en toute impunité ? Les chefs de la police, les plus hauts placés, les soutiennent.

L’État, en dernière analyse, est bien « une bande d’hommes armés » contre la population !

Certes, en « arrêt », ils ne risquent pas au moins de faire des bavures.

 

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