Argenteuil et le Mondial : joie des habitants-réactions de policiers : 5 à 0

Réfléchir d’abord, agir ensuite…

 Juillet 1998. Ils ont lancé des lacrymogènes ce jour-là ?

Il ne faisait pas bon passer du côté de Gabriel Péri samedi soit. Non pas parce que le carrefour Babou était rempli de monde sur la chaussée, mais parce qu’il avait fallu que la foule et les passants reçoivent du gaz lacrymogène ! La soirée était bon enfant, et les habitants, d’origine marocaine ou autre, étaient heureux qu’une équipe du Maghreb parvienne pour la première fois à ce stade du Mondial de football.

         À propos de ce Mondial, pour notre part, nous préférons avoir en tête les milliers de travailleurs morts dans la construction des équipements où les entreprises françaises du BTP étaient en bonne place. En revanche, nous comprenons ces réactions populaires, et nous ne voyons pas pourquoi ce soir-là la police a utilisé à un moment des moyens totalement disproportionnés, d’autant plus parce qu’il y avait des familles et des enfants.

         Il est des policiers qui ont l’art de créer un problème là où il n’y en a pas. Cela s’est bien terminé cette fois. Si au moins après coup, ils y réfléchissaient. DM