Mauvais état du réseau d’eau et coupures d’électricité interrompant le pompage et les égouts
En trois semaines l’OMS a recensé 1 400 cas suspects de choléra au Liban. Cette maladie contagieuse, qui peut tuer en quelques heures faute de soins, n’avait plus frappé le pays depuis des décennies. La circulation de la maladie est favorisée par le mauvais état du réseau d’eau et les coupures d’électricité qui interrompent le pompage et les égouts.
En Syrie voisine, où la guerre a endommagé 60 % des usines de traitement d’eau, l’épidémie sévit depuis septembre.
Le choléra, qui repart aussi en Haïti, fait partie de ces maladies qui prospèrent sur le terreau de la misère et des guerres. Une réapparition qui en dit long sur le chaos croissant engendré par le capitalisme en crise.
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