Jamais on ne pourra accepter l’argument de fatalité
Un site pour les touristes, et une réalité que l’on ne devrait pas pouvoir imaginer
Belle journée pour les vacanciers de Chamonix dont nous étions mercredi dernier. Mais ce jour-là, deux ouvriers sont morts non loin, par la chute du pylône où ils se trouvaient, dans le cadre des travaux de réaménagement d’une nouvelle télécabine d’accès au site touristique bien connu de la Mer de glace.
Ils avaient 22 et 30 ans et étaient originaires d’un village de Savoie.
La préservation de la vie devrait être la priorité numéro 1 au travail. Pourtant, les chiffres d’accidents mortels de travail ont une tendance à augmenter ces dernières années en France. Ils étaient de 809 décès en 2019.
Cela demande des moyens, en compétence, en encadrement, en formation, en vérification et contrôle. Ces moyens coûtent bien sûr. Mais la vie n’a pas de prix.
La mobilisation de ces moyens devrait être la première des priorités. Plus que jamais, partout, la seule formule qui devrait être dans toutes les têtes : on ne peut perdre la vie à la gagner. DM
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