Une tentative d’intimidation policière
Samedi 5 mars, malgré la protestation de bon nombre d’habitants d’Urrugne, des militaires et des policiers de la Police de l’Air et des Frontières sont intervenus pour arrêter cinq migrants. Ils étaient accueillis en toute légalité par le centre communal d’action sociale avant de se rendre au centre de transit Pausa à Bayonne. Une élue et sa fille ont été convoquées le lendemain par la police sans qu’aucune charge ne puisse être retenue contre elles.
Cette tentative d’intimidation policière contre des personnes qui aident les migrants n’est pas la première. Depuis des mois les bénévoles qui font acte de solidarité humaine sont inquiétés, traités comme s’ils étaient des passeurs.
C’est choquant. Particulièrement au moment où le drame ukrainien rappelle que si on était à la place de ceux qui fuient la guerre et la misère on ferait pareil. Leur faire bon accueil devrait être un geste élémentaire dans un pays riche et civilisé.
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