Aucun salaire, aucune pension de retraite, aucune allocation en-dessous de 2 000 € ! Il faut imposer leur indexation sur le coût de la vie !
L’augmentation brutale des prix des carburants, du gaz et de l’électricité a précédé celle de nombreux produits de consommation courante et plonge beaucoup de travailleurs dans l’angoisse de ne pas pouvoir finir le mois. Cette flambée des prix survient alors que les salaires sont bloqués depuis des années et que nous sommes confrontés à une offensive générale du patronat pour les baisser, en diminuant ou supprimant des primes ou en allongeant le temps de travail et en instituant des compteurs d’heures. Et il ne faut pas oublier les centaines de milliers de salariés qui n’ont pas touché une paye entière à cause du chômage partiel, ou parce qu’ils ne trouvent que des emplois à temps partiel.
Alors il faut une augmentation générale des salaires de base. Il faut remonter le Smic qui condamne plusieurs millions de salariés à la pauvreté. Le gouvernement l’a reconnu lui-même en fixant à 2 000 euros par mois la limite pour bénéficier de sa ridicule « indemnité inflation » : en dessous de cette somme, on ne peut pas faire face au coût de la vie.
Les travailleurs ne mendient pas des miettes, le versement d’une prime de temps en temps, ils ne réclament que leur dû ! Aucun salaire, aucune allocation, aucune pension ne doit être intérieur à 2 000 euros par mois !
Face à l’inflation, il faut indexer les salaires sur les prix. L’inflation redevient un problème très sérieux parce que, tôt ou tard, la flambée des prix de l’énergie, du transport et des céréales finira par se répercuter sur tous les prix, à commencer par ceux des produits alimentaires. Il faut que les salaires les pensions et les allocations augmentent au rythme des hausses que l’on mesure en faisant le plein d’essence et en remplissant son caddie.
Aujourd’hui, campagne électorale oblige, tous les politiciens chasseurs de voix font mine de se préoccuper des salaires. Les uns promettent des primes payées par l’État, les autres des augmentations de salaire contrebalancées par des exonérations de cotisations patronales, ce qui revient à les faire payer par l’État. C’est de l’escroquerie parce que cela consiste à prendre l’argent dans la poche des travailleurs en tant que contribuables. Cela revient à faire payer les augmentations de salaire aux travailleurs eux-mêmes.
Contrairement à ces politiciens, je ne fais pas de promesse électorale. Ces augmentations de salaire, il va falloir aller les arracher au patronat par nos luttes collectives. En mai 1968, la grève générale a forcé le patronat à augmenter les salaires de 30 %. Eh bien, voilà la méthode à employer : renouer avec les luttes, les grèves, et se faire craindre du patronat et du gouvernement !
Les prochaines permanences
-aujourd’hui jeudi 17 février, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;
- vendredi 18 février, de 10 h.45 à 11 h.15 devant Intermarché-centre ;
Et, de 15 h.40 à 16 h.40 marché du Val-Nord ;
Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;
-samedi 19 février, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;
Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.
-Dimanche 20 février, de 9 h. 15 à 10 h.15, au marché Héloïse.
-lundi 21 février, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;
-mercredi 23 février, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.
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Nathalie Arthaud dans les médias :
Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et
https://www.nathalie-arthaud.info/
Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2793, et Lutte de classe (2,5 euros) n°221 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Samedi 19 mars 2022, 19 heures à L’Atrium
Le banquet-soirée dansante aura lieu le 19 mars dans la salle de l’Atrium, route de Cormeilles, à partir de 19 heures. Le nombre de convives est limité à 250. Pour réserver sa place, il faut le faire vite, très vite (passe vaccinal exigé par les autorités).
Les « « moonlights swampers » animeront la soirée dansante.
C’est parti, on s’inscrit, 17 euros par personne adulte, et 8 par enfant ! (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces)
Voilà une première occasion de nous retrouver après ces mois et ces mois d’incertitude.DM
Contact : Dominique M. 0699499864
MDommarie@aol.com
La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022
Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !
Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.
Rendez-vous culturels à Argenteuil
Ce soir jeudi 17 février à 18 h.30, sur invitation
Un débat autour du « Tract »-Gallimard : « Zemmour contre l’histoire » avec les historien(e)s Sylvie Thénault et André Loez, deux auteurs de ce Tract
Mardi 8 mars à 18 h.30
au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire De Racisme » à paraître aux éditions du Seuil
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