lundi 7 février 2022

Délinquance patronale, petites combines, grosses ficelles et indulgence

 

Licencieur et voyou

 

 


Nicolas Decayeux, le patron de l'entreprise WN qui avait repris l’usine Whirlpool d’Amiens en 2018, a été condamné pour abus de biens sociaux et banqueroute après avoir mis son entreprise en faillite et licencié 180 travailleurs.

         Cet ancien président du Medef de la Somme avait promis de relancer l’activité sur le site en échange de 10 millions d’euros de subventions publiques, avec le soutien de Macron lui-même. En réalité, il n’a rien relancé du tout, mais en a profité pour se remplir les poches avant de mettre la clé sous la porte.

         On nous raconte que les patrons prennent des risques. Avec l’argent de l’État et la peau des autres, oui !

 

Pour eux, loin de la tolérance zéro

 


Le parquet national financier vient de requérir quatre ans de prison contre l’ancien président du Medef Ernest-Antoine Seillière pour dissimulation de 79 millions d’euros au fisc. Il était alors président du conseil de surveillance du fonds d’investissement Wendel, dont il est un des héritiers.

         Quinze ans après les faits, la justice commence à agir. À la différence des petits voleurs, les voyous de la haute trouvent toujours mille moyens de retarder les condamnations, voire d’y échapper.

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