Un des crimes coloniaux de l’État français
Le 8 février 1962, la répression policière d’une manifestation contre la sale guerre coloniale que menait la France en Algérie et contre le terrorisme d’extrême-droite qu’exerçait l’OAS à coup de bombes, se soldait par neuf morts au métro Charonne à Paris.
Bien que De Gaulle avait déjà engagé le retrait de la France d'Algérie à cette date, sa police avait pour consigne d’être sans pitié. Quelques mois plus tôt, le 17 octobre 1961, elle avait assassiné à Paris des centaines d’Algériens protestant contre le couvre-feu.
Ces victimes s'ajoutaient aux centaines de milliers de morts que l’armée avait fait en Algérie même par la guerre, les tortures et les assassinats. Ces crimes coloniaux sont la matrice du racisme anti-arabe qui imprègne toujours l’appareil d’État français aujourd’hui.
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