Souvenirs d’enfance, futur sombre
Dans son illustré à prix couteux distribué au mois de septembre, le maire d’Argenteuil déclarait la phrase ci-dessus. Il veut que les générations actuelles et futures bénéficient du même environnement que celui qu’il a connu enfant.
C’est beau. C’est bien.
Nous n’avons pas connu Georges Mothron en culotte courte, mais nous pensons qu’enfant ou adolescent il participait comme nous aux cross organisés par les écoles dans l’Ïle qui n’en était plus une, mais qui continuait à porter ce nom. C’est cet espace qu’il veut urbaniser comme aucune municipalité n’avait jamais osé le faire depuis toujours !
Quant à l’environnement communal d’enfance de l’édile, il a bien changé depuis la fin des années 1950 durant lesquelles son enfance s’achevait. La Plaine des cerisiers a laissé partiellement la place au quartier du Val d’Argenteuil-Nord. Le centre de la ville a complètement été remodelé et urbanisé, les commerces de la rue Paul Vaillant-Couturier ont disparu. La voie Gabriel Péri a été percée. Les colos si utiles ont été démantelées…
Alors, monsieur le maire, ne racontez pas des fables aux générations actuelles et futures. Votre nostalgie nous surprend et nous fait sourire.
Nous espérons bien sûr que ces générations connaîtront une vie meilleure que la nôtre, les financiers rapaces et les conséquences de leur domination ayant disparu, avec des services publics utiles à la population à nouveau à leur disposition…
Mais en attendant, vous pouvez tout de même faire quelque chose. N’abîmez pas un peu plus ni Argenteuil ni L’île de nos enfances. Abandonnez le projet Fiminco une fois pour toute.
Cela est au moins à votre portée. DM
L'île d'Argenteuil déjà suffisamment dénaturée
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