Quand il y a un problème, discutons-le en direct avec les livreurs
On apprend dans la presse que, la semaine dernière, dans le centre-ville de Rouen, la police nationale épaulée par la police municipale s’est livrée à une opération de contrôle des travailleurs qui livrent à domicile les repas commandés par des clients à des restaurants via des plateformes telles Uber Eats ou Deliveroo.
Si seules huit contraventions, toutes pour des infractions mineures au code de la route, ont pu être relevées, les forces de l'ordre ont bel et bien arrêté deux sans-papiers qui bravaient la pluie, le froid et les rémunérations de quelques euros seulement par livraison…
Il est évidemment facile de s’en prendre à un livreur, avec ou sans papier, qui roule à vélo sur une voie réservée au bus ou avec son scooter dans une voie piétonne. Il en irait tout autrement s’il s’agissait de s’en prendre aux donneurs d’ordre Uber Eats, Deliveroo ou Just Eat, et les bénéficiaires Quick ou autres, qui exploitent honteusement ces travailleurs sans même respecter les maigres protections du code du travail, et sans aménager les espaces nécessaires pour l’attente des éventuelles livraisons ! Mais de cela il n’est pas question…
Enfin, s’il y a des petits problèmes avec ces livreurs (circulation sur les trottoirs et autres), développons les contacts avec eux, discutons-les avec eux, en tout bien tout honneur. DM
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