Les violences, d'abord le fruit du mépris de l'État français
Lecornu venu soutenir les forces de répression
Venu en Guadeloupe parce que la révolte populaire ne faiblit pas, le ministre des Outre-mer a commencé par poser un ultimatum aux représentants des organisations qui animent la lutte. Avant toute discussion, Lecornu exige qu'ils « condamnent sans ambiguïté les violences commises ces derniers jours », c'est-à-dire qu'ils s'excusent pour avoir organisé la mobilisation actuelle.
Les violences sont d'abord le fruit du mépris de l'État français pour les classes populaires et la jeunesse des Antilles. Que le ministre commence donc par s'excuser, au nom de l'État, pour les ravages du chlordécone ou pour son incapacité à fournir régulièrement de l'eau courante !
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