Des lendemains qui ne peuvent que déchanter
L'élection présidentielle chilienne vient de porter au pouvoir Gabriel Boric. Cet ancien syndicaliste étudiant, soutenu par tous les partis de gauche au second tour, concourrait contre un candidat d’extrême droite se réclamant de la dictature de Pinochet.
Dans les classes populaires, son élection a peut-être suscité des espoirs. Mais c’est la bourgeoisie que Boric a d’abord tenu à rassurer en déclarant : « Il y a aura plus de droits sociaux, mais nous le ferons en restant fiscalement responsables ».
La soumission de la gauche aux intérêts de la classe dominante est la marque de ces politiciens qui vendent du rêve aux classes populaires et préparent des lendemains qui déchantent.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire