Une révolution de 1917 porteuse d’un immense espoir, mais restée isolée
Travailleurs en armes durant la Révolution allemande
La Première guerre mondiale déboucha sur une formidable vague révolutionnaire. Les travailleurs prirent le pouvoir en Russie. Mais pour les dirigeants révolutionnaires, Lenine et Trotsky, dans la tradition du mouvement marxiste, on ne pouvait construire une société meilleure dans les frontières d’un seul pays, immense, et arriéré de surcroît par bien des côtés. Leur espoir était dans l’élargissement de la victoire révolutionnaire à d’autres pays.
Mais la révolution fut défaite, en Allemagne surtout, une des plus importantes puissances industrielles de l’époque. Elle le fut également en Hongrie, en Italie,...
Non seulement, la jeune Union soviétique demeura isolée, mais elle dû faire face pendant plusieurs années à une série de fléaux qui la laissèrent exsangue : guerre, maladies, famines…
L’élan et la mobilisation des travailleurs furent brisés. Le pouvoir passa aux mains d’une couche parasitaire, la bureaucratie, qui porta le pouvoir, bientôt absolu, de Staline.
Si les ornements et les symboles demeurèrent, ce pouvoir abandonna les objectifs qui sont ceux depuis Marx des militants qui combattent pour faire avancer la société, et qui, jusqu’alors, étaient partout les fondements du mouvement ouvrier : l’État dirigé par les travailleurs, la perspective de la révolution mondiale nécessaire.
Mais nos gausseurs d’aujourd’hui, connaissent-ils cette histoire ?… (Demain l’Opposition de gauche autour de Léon Trotsky) DM
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