ParcoursSup à la grimace
Cela fait quelques jours que les élèves en fin d'études secondaires reçoivent les premières réponses à leurs "vœux d'études supérieures". Le processus n'est pas évident, il faut se connecter quasiment tous les matins pour voir et valider si on a une réponse positive quelque part, ou si on avance dans une file d'attente. Outre le stress inhérent à ce type de "processus", alors que la plupart des candidats sont censés se concentrer sur leurs révisions, les associations de parents d'élèves constatent que quelque chose à dû changer dans les algorithmes, car les "retours positifs" sont pour le moment moins nombreux que l'an dernier. Et les résultats (qui est pris, qui est en attente ou pas pris) apparaissent étranges à bien des élèves.
Le précédent "processus", appelé à l'époque "APB", était décrié, surtout depuis qu'il avait mis en exergue des tirages au sort sur des filières très demandées par les enfants de la bourgeoisie, par exemple "médecine". Le nouveau "processus" souffre en réalité du même défaut que son prédécesseur : le manque de place dans les formations supérieures.
Au vu de ce qui se passe pour les lycéens du Val d'Oise, il semble aussi que, dans les algorithmes, toujours pas publiés par le ministère malgré de constantes promesses de le faire, l'origine sociale des élèves, à travers la ville et le lycée d'origine, soit un facteur parfois décisif.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire