Argenteuil, Covid et cantine ne font pas bon ménage, à l’école Jules Guesde comme ailleurs

 

Protocole non appliqué, solutions alternatives non décidées

 

Non loin, le gymnase Jesse Owens aurait pu être utilisé

La cantine de l'école Jules Guesde 1 n'est pas assez grande : l'école accueille près de 600 enfants (presque un collège), et en temps normal, il est déjà difficile de faire déjeuner tous les enfants dans des conditions normales. Cela fait au moins 3 ans que les parents alertent la municipalité lors des conseils d'école, 3 ans de non-réponse, ou plutôt de "on va y réfléchir".

         Cette année la situation est encore plus difficile : si certaines familles, en télétravail, reprennent leur enfant sur le temps de midi, il reste environ 250 enfants le midi. Mais le protocole sanitaire oblige théoriquement à "ne pas brasser les classes", c'est-à-dire qu'une table de cantine ne peut accueillir en même temps que des enfants d'une même classe. En pratique ce n'est pas ce qui se passe : le personnel de cantine fait de son mieux, mais il n'a souvent pas le choix, rajoute parfois des enfants en bout de table et mélange les enfants de plusieurs classes, tout en notant qui a mangé avec qui pour retracer les cas contacts en cas d'enfant testé ultérieurement positif.

         Les parents s'inquiètent à juste titre des risques, car la cantine, moment où les enfants sont bien obligés d'enlever leur masque, est un moment à risque. À la nouvelle réponse "on va y réfléchir", alors que les parents ont proposé des choses (un chapiteau temporaire, voire un ou deux algécos, le temps de trouver une solution à plus long terme), ces parents ont décidé de faire part de leur mécontentement. Ils ont préparé une pétition (que vous pouvez signer en allant sur https://www.unepetition.fr/une-cantine-sans-covid), ils vont informer les familles (via les cahiers, et devant l'école), et envisagent d'aller en parler au prochain marché !

         Ils ont raison. Si cela signifie que la mairie doit embaucher du personnel pour diminuer le risque de covid, eh bien que la mairie embauche, il y a suffisamment de chômeurs en ce moment qui seraient prêts à prendre ces postes. DM

 

Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG en lutte contre la fermeture de l’usine et 208 licenciements, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM

 

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-ce mercredi 12 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

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