Pour trois-francs six sous, mais pour montrer qu’elle était le maître
Plexiglas de protection
C’est une victoire pour les militants et la CGT qui n’ont eu de cesse depuis février de dénoncer la suppression des plexiglas installés jusque-là pour protéger les machinistes. Il fallait que ces derniers reprennent la vente des tickets. Une manière pour la direction de mettre un peu plus au pas des travailleuses et des travailleurs, alors que le bénéfice financier, lui était dérisoire.
L’affaire a été amenée devant les tribunaux par la CGT, et, en appel, la plainte de cette dernière vient de l’emporter. Les plexiglas de protection doivent être réinstallés.
Dès le début de l’épidémie, la direction de la RATP n’a pas voulu prendre en compte les nécessités de la protection d’agents particulièrement exposés que ces derniers lui indiquaient. Il a fallu qu’ils se battent pour l'obtenir.
En tout cas, une victoire qui n’est pas seulement morale, mais de sécurité évidente. DM
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