Une autre correspondance de deux intermittents de l’Évènementiel sur la mobilisation de ces travailleurs
Que vivent les vendredis de la colère !
Les intermittents de l’évènementiel continuent plus que jamais à mener des actions aux côtés des intermittents du spectacle qui ont lancé l’occupation du Théâtre de l’Odéon. Ils participent également à l’occupation de celui-ci.
Ce sont les « vendredis de la colère contre la nouvelle réforme de l’indemnisation-chômage ». Vendredi dernier, les différents secteurs de l’Intermittence ont manifesté du ministère de la culture au ministère du travail.
Quatre représentants des différents secteurs de « l’intermittence » ont alors été reçus. La réponse est claire : pour les intermittents du spectacle, pas de deuxième année blanche pour le rechargement des droits au chômage. Pas de reprise du travail. L’« aide » financière de l’État décidée mois après mois.
Pour les autres « intermittents de l’emploi » : pas de statut, pas d’aide, pas de reprise pour l’instant.
Il faut une solution à la crise qui touche chacun ! Il faut des aides identiques, mais surtout des aides qui nous permettent tous de vivre.
Pour l’instant, à l’échelle du pays, ce sont surtout des Intermittents du spectacle qui sont mobilisés. Lors de cette dernière manifestations, seule une trentaine d’intermittents de l’Évènementiel étaient présents. Quant aux conférenciers, ils n’étaient pas nombreux non plus.
Une nouvelle initiative est prévue vendredi.
Ceux qui sont mobilisés depuis des mois ont pris la seule voie qui puisse permettre la satisfaction des revendications. Bravo pour leur courage.
Mais pour gagner, il faut qu’ils soient rejoints par d’autres, beaucoup d’autres, pour l’élargissement de l’action, afin de gagner. C’est la seule voie.
On nous prie d’indiquer qu’il y a eu d’autres mobilisations d’« intermittents de l’Évènementiel » en lien avec les théâtres occupés, à Rouen le 19 mars, à Nice le 20 mars et à Avignon vendredi dernier.DM
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