L’école des serviteurs de la bourgeoisie change… de nom
Macron a annoncé la suppression de l’ENA, ce qu’il avait évoqué il y a deux ans face au mouvement des Gilets jaunes.
L’ENA est le sérail des « grands serviteurs de l’État », jamais contrôlés par la population ni élus. Ainsi l’ENA cristallise l’image d’une élite méprisante. Elle est le fusible tout trouvé par Macron pour tenter d’apaiser le mécontentement qu’il cristallise.
L’ENA va changer de nom, voire intégrer quelques enfants d’ouvriers. La belle affaire : cela restera le vivier des commis du patronat.
Pour mettre en place un État au service des travailleurs et contrôlé par la population, il faudra une révolution sociale.
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