1er mai : journée internationale de lutte des travailleurs !
28 Avril 2021
Le 1er mai 2020 s’était déroulé sous le signe de la pandémie et du confinement ; des militants avaient pourtant réussi à manifester, depuis leurs fenêtres, leurs écrans ou même dans la rue, où la police ne s’était pas privée de les verbaliser.
En cette année 2021, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, à l’appel pour l’instant de la CGT, de Force ouvrière, de la FSU et de Solidaires. Et heureusement, car les raisons qu’ont les travailleurs de se faire entendre s’accumulent.
Cette journée internationale de lutte des travailleurs est tout sauf une fête du muguet. Après la grève fixée le 1er mai 1886 dans plusieurs villes des États-Unis pour la journée de huit heures, cinq militants ouvriers de Chicago avaient été condamnés à mort. Toujours pour la journée de huit heures, mais aussi pour exprimer la solidarité ouvrière à travers le monde, le congrès socialiste de Paris de juillet 1889, fondateur de la Deuxième Internationale, reprenait cette date pour que partout, ce jour-là, les travailleurs manifestent pour leurs droits.
Pendant près d’un an et demi de ravages de la pandémie, les gouvernements ont eu comme priorité de préserver les profits de la bourgeoisie. Les attaques contre la classe ouvrière, contre les chômeurs, les droits des femmes, se sont accélérées. La crise sociale s’approfondit. Dans certains pays, et pas parmi les plus pauvres, les sans-emploi, les retraités, les adultes en situation de handicap sont déjà dans la misère. Au même moment, les mille milliardaires les plus fortunés de la planète ont retrouvé en quelques mois leur niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. En France, les très grandes fortunes ont vu en six mois leur magot croître de 175 milliards d’euros, le double du budget de l’hôpital public.
À la source de ces richesses, comme de tout ce qui se construit, se fabrique et se consomme dans la société, il y a les travailleuses et les travailleurs de tous les continents. Leur nombre et leur rôle dans l’économie peut leur permettre de changer le monde, s’ils prennent conscience de leur force.
Affirmer que cette force existe à l’échelle internationale, par-delà les frontières, c’est le sens du 1er mai pour le mouvement ouvrier révolutionnaire. Ce sera le sens de la participation de Lutte ouvrière.
Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2752)
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Lors de nos permanences de la semaine à venir :
-vendredi 30 avril, de 17 h.15 à 17 h.45, carrefour Babou ;
-samedi 1er mai, de 10 h. à 10h.30 au marché des Coteaux, puis de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;
-dimanche 2 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;
-mercredi 5 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM