Schaeffler – Calais - Un coup de semonce salutaire
Les salariés de Schaeffler se sont mis en grève le jeudi 18 mars à l’appel de la CGT. La coupe était pleine. Harcelés sans cesse par les hauts responsables, les ouvriers sont obligés de sortir la production sans avoir l’outillage, les cadres des services indirects sont envoyés en production pour faire des emballages. Tout ça pour faire craquer les salariés.
Pendant
les deux jours de grève, toutes les catégories se sont retrouvées ensemble
contre une direction qui, prise de court, a miraculeusement retrouvé des outils
et a promis 14 embauches.
Saint-Marcellin (Isère) : Le courant ne passe plus chez Legrand
Jeudi 18 mars, les 188 employés de l’entreprise LEGRAND à Saint Marcellin ont été appelés par la CGT à deux heures de débrayages par équipe pour protester contre les propositions de la direction dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Plus de 80% des ouvriers se sont retrouvés devant la porte pour affirmer que le compte n’y est pas.
La direction propose 0,5 % d’augmentation générale. Les travailleurs ont fait sauter la virgule et demandent 5 %, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 400 euros, sans oublier la prime dite Macron 2021. Les actionnaires du groupe Legrand, spécialiste des installations électriques, n’ont, eux, pas subi les effets de la crise : leurs dividendes ont augmenté de 6 % en 2020 ! Les salariés se sentent donc largement grugés, et ils n’oublient pas les congés annuels et les RTT qu’ils ont perdus pendant le confinement.
Un débrayage réussi…et de bonnes raisons de se sentir renforcés et capables de se faire respecter.
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