Ne pas abandonner les familles face à des problèmes accrus
Halle des sports Roger Ouvrard, Artrium, des lieux qui pourraient être utilisés dans les circonstances actuelles
La situation sanitaire se dégrade rapidement et fortement dans le Val d'Oise. Les personnels, enseignants, Atsem, agents de restauration, de nettoyage, surveillants, sont nombreux à être cas positifs ou cas contacts. Mais depuis un an rien n'a été organisé pour pallier à ce qui semblait évident : s'il n'y a pas de remplaçants, les activités ne peuvent avoir lieu.
Il y a un an, on pouvait dire "on ne s'y attendait pas". Sauf qu'avoir passé son temps à "optimiser les effectifs" comme ils disent, cela revient à ne pas pouvoir répondre aux imprévus. Et depuis un an, depuis que tout le monde a compris que l'épidémie allait durer, ces mêmes "gestionnaires" de l’État ou des collectivités locales n'ont toujours pas cherché à renforcer les équipes, à prévoir des remplaçants en bien plus grand nombre. Alors qu'il y a des millions de chômeurs dans le pays, et beaucoup d'argent dans les coffres des plus riches.
Aujourd'hui les familles en payent le prix : quand une classe ferme, et qu'il faut garder son enfant, on est en difficulté face à son employeur, et même si on est en télétravail, dans ce mot il y a "travail". Et quand une cantine ferme (il y en aura 14 sur Argenteuil lundi) et qu'il faut récupérer son enfant pour le faire déjeuner, cela veut dire s'absenter quasiment entre 11h et 14, pour le récupérer et le remettre, préparer le déjeuner, etc. Et là non plus le patron n'est pas forcément compréhensif. Et là encore, très souvent, ce sont les femmes qui sont les plus impactées.
Pourtant on pourrait imaginer des solutions, par exemple réquisitionner des locaux comme les gymnases, embaucher en urgence des personnes, pour faire que les enfants puissent déjeuner correctement et dans le respect des conditions sanitaires. Pour les classes fermées, on pourrait utiliser les locaux des colonies de vacances, embaucher des personnels sur place, demander à des parents volontaires, et organiser des classes vertes, ce qui aurait l'avantage de faire travailler des personnes qui ne demandent que cela, et en plus de permettre aux enfants de se défouler en plein air dans cette période difficile.
Bref beaucoup de choses sont imaginables. La FCPE a rencontré vendredi la préfecture et l'éducation nationale pour parler de ces idées proposées par des familles. Le préfet aurait le pouvoir d'imposer ces suggestions et bien d’autres avancées par la population pour résoudre une situation de plus en plus erratique dans le département. DM
Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2745, et Lutte de classe (2,5 euros) n°214
Lors de nos permanences :
-aujourd’hui dimanche de 11 heures à midi, au marché Héloïse ;
-mercredi 31 mars, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux ;
- Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire