Une industrie capitaliste comme une autre, pas besoin de faire un dessin
Vendredi 29 janvier, le palmarès du festival de BD d’Angoulême était dévoilé mais le festival en lui-même est prévu fin juin. De nombreux auteurs de BD envisagent de le boycotter pour rendre publique leur situation : près de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté et nombre d’entre eux touchent le RSA.
Pourtant, comme disent les journalistes, « l’industrie de la BD se porte bien ». Des ventes en progression de 9 % en 2020 malgré le (ou peut-être à cause du) confinement.
Une poignée de grands éditeurs s’enrichissent pendant que ceux qui « produisent » les BD touchent seulement moins de 10 % du prix du livre soit des sommes nettement insuffisantes pour vivre. En bref, une industrie comme une autre où ceux qui possèdent les moyens de production exploitent, toujours plus, des milliers de travailleurs.
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