samedi 30 janvier 2021

Argenteuil comme partout, le 4 février, préparer les combats d’ensemble futurs nécessaires

 

Le 4 février, l’occasion de discuter, d’échanger collectivement

 


Hier matin, à la gare d’Argenteuil, j’ai distribué avec deux autres camarades le tract d’appel de la confédération CGT pour la journée de grève et de manifestation de jeudi prochain 4 février.

         D’abord, une chose est remarquable, c’est l’affluence nettement moindre à la gare, en rapport avec le télétravail et sans doute l’essor actuel des déplacements en voiture.

         Quant à l’accueil, il était très mitigé. Seule une minorité de voyageurs prenaient notre tract. Le matin, cela n’a jamais été facile à cette entrée de la gare, particulièrement de la part de ceux qui arrivent des bus avant de prendre le train.

         Dans cette atmosphère anxiogène, la lutte de classe menée par la bourgeoisie continue de plus belle. De notre côté, il s’agit de préparer la suite, les mobilisations d’ampleur qui viendront inévitablement. Comme nous le disons dans notre dernier éditorial : «… Une telle mobilisation ne se décrète pas, bien sûr. Mais elle est nécessaire et possible. La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation et de grève jeudi 4 février. C’est l’occasion d’affirmer, collectivement, que les travailleurs ont des objectifs et des perspectives à opposer à la bourgeoisie et son gouvernement.

Assurer un emploi à tous, dans des conditions convenables, est le problème central du monde du travail : il faut stopper les licenciements et répartir le travail entre tous avec maintien des salaires ! Cette répartition du travail signifie aussi créer des emplois partout où les salariés ont du travail par-dessus la tête. C’est vrai dans le privé mais aussi dans le public : il faut travailler moins pour travailler tous !... ». Et nous concluions de la manière suivante : « Il n’y aura ni confinement ni couvre-feu contre la rapacité patronale. Il dépend des travailleurs de riposter et de construire la contre-offensive nécessaire du monde du travail. »

         En tout cas, pour nous, militants de Lutte ouvrière, il n’est pas question de baisser les bras. Aujourd’hui, seule une minorité se pose la question de la lutte et du programme nécessaire. Le 4 février, par les discussions que cette journée nous permettra de mener, cela aidera à ce que cette minorité s’élargisse. DM

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