mercredi 25 novembre 2020

‘Licenciements, fermeture d’entreprises : PPG Bezons, un rassemblement en début d’après-midi aujourd’hui

 



Pas question que 208 travailleurs se retrouvent sur le carreau

Les faits :

Licenciements, PPG Industries – Bezons : les travailleurs doivent conserver leur emploi. Une correspondance dans le numéro du 7 octobre de Lutte ouvrière

 


 

PPG Industries – Bezons : les travailleurs doivent conserver leur emploi

07 Octobre 2020

Fin septembre, la direction de l’entreprise PPG Industries à Bezons, dans le Val-d’Oise, a annoncé tout simplement la fermeture de l’entreprise à la fin du premier semestre 2021, soit dans quelques mois !

PPG est une usine chimique qui produit des mastics pour l’automobile et l’aéronautique. Environ 47 000 personnes travaillent pour ce groupe dans le monde, dont 200 environ à Bezons.

La direction met en avant des difficultés liées aux conséquences de la crise sanitaire, auxquelles elle ajoute les prétendus mauvais résultats de l’usine de Bezons. La crise sanitaire a bon dos. Car, si la direction prévoit la fermeture à Bezons, elle envisage aussi de conserver les productions qui l’intéressent en les transférant sur d’autres usines du groupe en Espagne et en Angleterre.

Depuis des années, le groupe PPG Industries fait plus d’un milliard de dollars de bénéfices tous les ans, et son chiffre d’affaires se situe entre 13 et 15 milliards de dollars.

Cette réorganisation vise avant tout à maintenir les profits à leur niveau le plus élevé.

Ce qui est un plan pour la direction n’est pas encore réalisé. Bien des travailleurs refusent de se laisser sacrifier et se préparent à riposter.

Beaucoup se souviennent qu’en décembre 2018 déjà l’inquiétude pour l’avenir des emplois avait entraîné une grève de plusieurs jours qui avait surpris la direction. Celle-ci s’était empressée de distribuer une prime de plusieurs centaines d’euros, pour éviter que la colère de ceux de PPG ne rejoigne celle des gilets jaunes.

Ce souvenir est un encouragement pour ceux qui s’apprêtent à se mobiliser contre les licenciements et la fermeture. Il n’y a pas que le virus qui soit contagieux, la colère contre l’irresponsabilité et l’égoïsme des actionnaires peut, elle aussi, devenir virale.

                                        Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2723)

À Argenteuil, hier, les employées étaient en grève dans le laboratoire Biosaga, rue Antonin-Georges Belin, à l’angle de la rue de Verdun, apparemment. Nous recherchons toute information sur ce mouvement. DM

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire