jeudi 19 novembre 2020

Intermittents de l’Évènementiel, une situation critique pour deux millions de travailleurs

 

De l’évènementiel ou de tous secteurs, tous des travailleurs !

 


Pour information, un témoignage d’une habitante d’Argenteuil que nous diffusons bien volontiers. Comme les travailleurs des entreprises, des services, quels que soient leurs statuts, ce sont des travailleurs. C'est le monde du travail. DM

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TRAVAILLEURS DE « L’ÉVENEMENTIEL »,

UNE GALÈRE QUI NE PEUT PLUS DURER !

Témoignage :

« Nous sommes Maitre d’hôtel et Chef de Cuisine en Extras Évènementiel, depuis 20 et 16 ans.

Nous avons subi beaucoup de perte d’activité, suite à toutes les crises que nous traversons depuis des mois.

À ce jour, la Crise Sanitaire liée à la Covid 19 achève nos professions, les Extras Évènementiel et toutes les sociétés qui nous emploient en contrat CDDU toute l’année selon l’activité qui est discontinue : pour toutes sortes d’évènements : pour l’État, les évènements sportifs, salons, conférences, pro ou privés…

Nous sommes des professionnels qui aimons leur métier, qui participent à l’économie de notre pays, nous payons nos impôts, nos taxes, comme tout travailleur étant en CDI.

Nous avons perdu notre ancien statut d’intermittents de la restauration en 2014, passant au Régime Général qui est inadapté à notre profession.

Avec la crise sanitaire actuelle, nous avons perdu tous nos droits ARE (« rechargeables » comme tous les travailleurs en discontinu), acquis par notre travail, sans pouvoir les recharger, malgré une reprise légère, de la fin août à septembre.

Pas de droit au chômage partiel, au RSA.

Pour certains voilà les conséquences : ne plus pouvoir payer son loyer ou son crédit, ne plus pouvoir nourrir sa famille, perdre son domicile… retour pour certains chez leurs parents, avec leurs enfants…

Notre profession de l’évènementiel est en train de mourir depuis 9 mois : étant interdite de travailler, sans aucune aide d’urgence de l’État qui reste sourd à nos appels et actions nationales avec notre collectif : OPRE.

Nous demandons à l’État une année blanche (avec retour aux droits d’avant confinement, et en tenant compte de l’annulation de beaucoup d’évènements en lien avec les manifestations des Gilets jaunes et en rapport avec les retraites), comme nos collègues intermittents du spectacle, et un retour au statut « Intermittents de la restauration ». 

OPRE : Organisation Professionnelle de la Restauration Évènementielle

LEBANC Andy : 06.85.68.50.64

CARBAJO Alexis : 06.59.52.69.40

action.opre@gmail.com

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