Démocratie virtuelle, dictateurs réels
Le G20, cette rencontre entre les vingt pays les plus puissants de la planète, s’est tenu en visioconférence, Covid oblige. La présidence était occupée par l’Arabie saoudite, dont le pouvoir étouffe la liberté de la presse, impose une dictature aux femmes, assassine ses opposants et finance même des groupes djihadistes. Mais c’est un bon client pour les industriels de l’armement et une pièce maîtresse de l’ordre imposé par les grandes puissances au Moyen-Orient.
Cela suffit à mesurer ce que valent les discours sur la liberté et sur la lutte contre l’islamisme radical prononcés par les dirigeants occidentaux, Macron en tête.
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