vendredi 6 novembre 2020

Colère. Des hôpitaux confrontés aux conséquences de l’impéritie gouvernementale. À Anger comme partout ailleurs

 CHU d’Angers : Les raisons de la colère

Echo d'entreprise

05/11/2020

 


Au CHU d’Angers comme dans tous les hôpitaux du pays, les salariés de la santé sont en colère. Les raisons ?

Il y a les mensonges à répétition depuis le début de l’épidémie : sur la prise en charge automatique en maladie professionnelle, sur les masques, sur le matériel en général...

Il y a le fait que huit mois plus tard, alors que la deuxième vague est là, rien n’a changé. Ainsi les cadres viennent d’annoncer une rupture de gants, et la campagne de vaccination anti-grippe est terminée avant d'avoir commencé, faute de vaccins ! Manquent aussi, et c’est dramatique, des aides-soignants en nombre suffisant.

Et il y a ce texte, paru en septembre, qui autorise les établissements à demander aux soignants de venir travailler même s’ils ont été testés positifs au Covid, du moment qu’ils sont asymptomatiques. Le CHU d'Angers n'a pas attendu longtemps avant d'appliquer cette pratique, pour répondre à la pénurie criante de personnel – au risque de mettre en danger les patients et les salariés.

Alors les beaux discours des gouvernants et des décideurs sur la « prise de conscience » et le « monde d’après », ça ne passe pas !

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