Quand la mode était aux « communautés »
Pour ma part, lors du Salon du livre et des lecteurs d’Argenteuil 2019, j’ai raté une belle rencontre. Emmanuelle Bayamack-Tam était présente pour, en particulier, ce livre « Arcadie ».
Autre regret, j’ai mis longtemps à le lire. Mais cette lecture a fait finalement partie de mes très bonnes lectures du dernier été.
C’est une histoire post-soixante-huitarde. Souvenez-vous, ce temps des communautés, avec ou sans petit gourou. Nous y voici. Le personnage central du roman grandit dans une sorte de phalanstère (le projet communautaire cher à Charles Fourier, ce grand précurseur des vraies idées socialistes), avec une gamme hétéroclite de personnages qui le peuple. Au centre, le gourou aux mœurs larges et bien discutables. Quant aux membres, tous ont fui, jeunes ou sur le tard, un monde qui, c’est incontestable, donne envie de le fuir.
Voilà donc la narratrice au sein de cette micro-société originale pour y grandir et pour y forger sa propre identité, en marge du monde « normal » et ses obligations.
Non seulement une lecture plaisante, mais avec un récit qui pose bien des questions.
Au fait, « Arcadie » ? « Lieu béni des dieux qui représentait un âge d'or désormais perdu. »
Allons, allons, il faut le retrouver ! DM
À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.
À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :
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