vendredi 13 novembre 2020

Argenteuil, quartiers populaires, fraction de la jeunesse totalement désorientée, quelle activité pour les militants révolutionnaires ?

Pour notre part, reconstruire les réseaux du mouvement ouvrier


 

Les évènements du Val-Nord et du Val-Sud ont amené des commentaires sur les « réseaux sociaux ». Je ne suis pas friand de ce genre d’exercice. J’ai fait exception à propos d’une brève d’un militant de quartier, Sadi Amazigh, qui, lui aussi, ne baisse pas les bras. Voilà ci-dessous ce commentaire. DM

« Bonjour,

« La crise des quartiers populaires n’est que le pendant de la crise globale de la société, de la société capitaliste. Ses ingrédients selon nous sont le chômage et le recul de la condition ouvrière, le recul des services publics utiles à la population, dont celui de l’École, et l’effondrement des réseaux de culture et de solidarité du mouvement ouvrier. Cela peut se décliner dans chacun des quartiers.

         Sauf que la crise ne cesse de s’approfondir avec la désorientation profonde d’une fraction importante de la jeunesse qui devrait être le ferment de la transformation sociale, et qui est attirée par des voies complètement stériles, telle celle de la violence totalement contre-productive.

         Que pouvons-nous faire ? Nous opposer aux reculs que j’exposais, et offrir une autre voie, par la réimplantation de réseaux de culture, de solidarité et de conscience. C’est le cœur de notre action, suivie avec obstination, à Lutte ouvrière, lequel parti n’a rien à voir avec ces politiciens qui eux méprisent les quartiers populaires et leurs problèmes.

         Bien évidemment, nous ne sommes pas les seuls par être atterrés par ce qui se passe à Argenteuil. Et de notre côté, nous ne méprisons surtout pas ceux qui tentent de développer l’entraide et la culture.  C’est pour cela que je vous envoie ce commentaire, moi qui n’aime guère ces échanges sur les réseaux dits sociaux, échanges souvent faits de briques et de broc. Salut et fraternité donc, et à bientôt, DM »

 

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