Tristesse, mais la colère était aussi présente
Un rassemblement initié largement spontanément a eu lieu hier devant le collège de l’enseignant assassiné. Nous étions nombreux, collégiens de ce collège, parents d’élèves, militants de l’École, anonymes. Des dizaines et des dizaines de caméras et de journalistes étaient aussi présents. Comme nous aimerions que ces derniers s’intéressent en temps normal à la situation calamiteuse de l’École dans les quartiers populaires, une situation qui est également en arrière-plan de cet odieux assassinat.
La peine de tous était bien présente, et l’inquiétude devant la période qui s’ouvre avec ce drame.
Un participant était venu avec une pancarte de sa fabrication. C’est un combattant de tous les fascismes que nous connaissons et il y exprimait la nécessité de la lutte contre l’islamisme qui est une variante du fascisme et de la préservation d’un ordre social capitaliste qui mène l’humanité à la catastrophe.
La police très présente sur les lieux est venue la lui retirer, sous prétexte que le « maire » ne voulait pas de cela, sans preuve bien évidemment à l’appui.
Cela fait effectivement tout drôle que lors d’un rassemblement pour la liberté absolue de dire on entrave justement de cette façon la liberté d’expression.
Oui, il faut extirper la présence et l’influence des islamistes dans les quartiers. Pour cela, la renaissance du mouvement ouvrier qui veut unir toutes les composantes du monde du travail est nécessaire. Il n’y a pas d’autre voie.


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