mardi 20 octobre 2020

Quand l’extrême-droite de l’OAS assassinait six enseignants le 15 mars 1962, quatre jours avant le Cessez-le feu en Algérie

 

Les fascistes contre les enseignants

 

Parmi les victimes, le grand écrivain Mouloud Feraoun

Les centres sociaux éducatifs (CSE) d'Algérie furent fondés en 1955 par Germaine Tillion. Destinés à lutter contre l’effroyable déficit de scolarisation des enfants d’origine « indigène », leur objectif était de fournir un enseignement de base en arabe et en français, ainsi qu'une formation professionnelle. Très rapidement, ils ne furent pas en odeur de sainteté pour les autorités militaires qui les accusèrent d'être noyautés par les mouvements insurrectionnels. Le 15 mars 1962, six dirigeants de ces centres étaient réunis au centre social de Château-Royal dans la commune d'El-Biar, près d'Alger. À 10 h 45 un commando de l’OAS les fit sortir du bâtiment. Ces enseignants furent alignés contre un mur de la cour et abattus à l'arme automatique.

Les victimes étaient :

        Marcel Basset, directeur du Centre de formation de l'éducation de base à Tixeraïne (CSE d'Algérie) ;

        Robert Eymard, ancien instituteur et chef du bureau d'études pédagogiques aux CSE ;

        Mouloud Feraoun, directeur adjoint au chef de service des CSE, ancien instituteur et écrivain ;

        Ali Hammoutène, inspecteur de l'Éducation nationale, directeur adjoint aux CSE et ancien instituteur ;

        Max Marchand (né en 1911), inspecteur d'académie, chef de service aux CSE et ancien instituteur ;

        Salah Ould Aoudia, ancien instituteur et inspecteur des centres de la région Alger Est.

                                                                (D’après Wikipédia que je remercie)

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