jeudi 22 octobre 2020

Bridgestone - Béthune : augmenter les profits des trusts ou sauver les travailleurs ?

 

Des édiles, un État à plat-ventre devant les actionnaires

 

Le gouvernement, qui se dit « en désaccord total » avec la fermeture de l’usine Bridgestone à Béthune, a présenté lundi 20 octobre « son projet industriel », comme l’appellent ministres et élus locaux : 100 millions d’euros pour « sauver environ 500 emplois » et « rendre l’usine viable » - comprenez rentable pour les actionnaires ! Tout bénéfice pour un groupe qui est riche à milliards. La direction de Bridgestone se fait prier, mais tout cela va dans son sens puisqu’il s’agit de renforcer l’exploitation des travailleurs avec l’argent de l’État… Comme d’habitude en somme !

         Aux travailleurs, ministres et élus ne proposent que des sacrifices : 300 ou 400 emplois en moins, et des efforts de productivité importants, comme en Italie, à Bari en 2013, où la production a été maintenue avec plus de 300 travailleurs en moins, un salaire diminué de 20% à 40% et des conditions de travail beaucoup plus dures. Or, les conditions de travail sont déjà très pénibles et les aggraver en baissant encore les salaires est inacceptable.

         Le seul avenir que nous proposent tous ces politiciens : être chômeurs ou être travailleurs pauvres. Il n’est pas sûr que les travailleurs acceptent cette politique pour les actionnaires !

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