Salariés, usagers, même combat !
Hier mardi 13 octobre, une intersyndicale appellait à la grève à BNP-Paribas, une première depuis décembre 2018, pour protester contre les reculs multiples que la direction veut imposer.
En restreignant les horaires d'ouverture des agences, la direction compte réaliser des économies substantielles. Ce réaménagement ferait perdre aux employés jusqu'à 17 jours de RTT tout en entraînant des jeudis à rallonge, sans augmentation de salaire. Seulement une prime ne dépassant pas les 300 euros... qui ne sera même pas attribuée à tous, alors que les salariés subissent une pression permanente pour « faire du commercial » avec un nombre de client baisse du fait de la crise sanitaire.
La BNP a pourtant enregistré des bénéfices confortables ces dernières années. Elle déclarait 1,3 milliard d'euros de profits nets au premier trimestre 2020. Les travailleurs n'ont aucune raison de se laisser plumer !
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