Argenteuil, Sécurité sociale, une fermeture dommageable, et une discussion normale

Réchauffons notre cerveau et notre cœur

 

Photo de la page Facebook "Tu sais que tu viens d'Argenteuil"

Depuis ma découverte de cette page Facebook, je poste régulièrement des articles sur la page « Tu sais que tu viens d’Argenteuil ». Je l’ai fait une nouvelle fois hier à propos de la fermeture durant une semaine de l’agence de la Sécurité sociale d’Argenteuil, rue de la Poste prolongée, suite à un « incident technique majeur ».

         Un des intérêts de cette page « Tu sais que tu viens d’Argenteuil » est d’être suivie par beaucoup d’habitants. La polémique et la discussion y sont très présentes, et notre article les a suscitées.

         Dans la présente brève je ne répondrai qu’à la critique suivante : "mais pourquoi parler de cela ? Pourquoi le mettre sur la place publique ?"

         1.L’empathie de chacun et particulièrement de la part de ceux qui n’ont pas été touchés par cette fermeture devrait se porter naturellement à l’égard de toutes les personnes qui ont été concernées par elle, et qui, pour certains, en subissent un certain nombre de désagréments qui finiront par se traduire en espèces sonnantes et trébuchantes.

         2.Cette fermeture est calamiteuse dans une ville de 115 000 habitants qui a vu durant les décennies précédentes subir la fermeture de deux de ses trois agences de Sécurité sociale.

         3.Pourquoi ne précise-t-on pas la nature de l’incident « techniques majeur » qui a entraîné la fermeture ?

         4.Dans les beaux quartiers, tout problème concernant des services publics nécessaires à la population trouverait une solution provisoire certes mais extrêmement rapide.

         5.Cette situation s’ajoute à la longue liste des atteintes à ce service public dans les quartiers populaires de la Ville. Que pensent nos critiques de la situation de la Poste à Argenteuil, qui, en outre, est marquée par une distinction entre les quartiers populaires et les quartiers à dominante plus aisée ?

 

Pour conclure, ce qui est étonnant c’est que la protestation ne soit pas évidente et générale dans les têtes. C’est que j’appelle le recul de la conscience. Un recul qui doit s’inverser face aux multiples problèmes qui vont se développer avec la crise, et qui nécessiteront pour leur solution, information, protestation, action, et avant tout, solidarité. DM