Rien n’est certes encore gagné… La lutte continue
Les journaux départementaux La Gazette et Le Parisien sont revenus ces dernières semaines sur la ténébreuse
« affaire Jean Vilar », après que le maire d’Argenteuil, fort de sa
victoire aux élections municipales, ait déclaré au soir du second tour sa
volonté de « vouloir remettre en marche » le projet, en «
l’amendant ».
Certes,
le maintien à la tête de la commune d’un des initiateurs avec son prédécesseur
du projet « Cap Héloïse » est un point marqué pour le camp des
partisans de ce projet calamiteux.
Mais
le match se poursuit et a de longues séquences sont devant nous.
Georges
Mothron et les siens ne peuvent oublier le caractère extrêmement
étriqué de leur succès de juin. Moins de 9000 voix pour une population de
115 000 habitants ! Cela signifie que le maire nouveau n’a pas été
élu sur la base de son programme et qu’il l'a été seulement par défaut.
Nous
aurons à confirmer dans les mois qui viennent auprès des 90 % de la population
restante ce que nous avions pu mesurer en faisant signer naguère notre pétition. Une
fois mise au courant, l’énorme majorité de la population refuse ce projet, et est en particulier scandalisée par la liquidation d’une salle des fêtes publique et
propriété communale !
Les
édiles qui veulent se débarrasser de cette salle affirment que sa rénovation ou
sa reconstruction reviendrait trop cher. Ce n’est pas sérieux.
Ils
affirment eux-mêmes aujourd’hui que les finances communales sont redevenues
saines. Ils ont été capables de dépenser plusieurs millions d’euros pour la
construction d’une structure dite provisoire -l’Atrium- qui ne sert pratiquement
à rien, et les élus le savent, qui ne peut pas offrir le même service aux
associations locales.
L’épidémie
du Covid 19 bouleverse totalement la société et son avenir.
Quels
seront les projets des investisseurs qui seront maintenus et quels seront ceux
qui seront abandonnés ou enterrés ?
Dans
les mois qui viennent, la situation du centre commercial Côté Seine peut
continuer à se dégrader et donner une idée, avant même qu’il y en ait eu la
première pierre, de ce que deviendrait une fois réalisé le projet Cap Héloïse !
Ces
messieurs inscrivent leurs projets, sans en rien dire à la population, dans le
cadre des grands projets du Grand Paris. Après la gentrification générale de
Paris et de la première couronne, pour eux, c’est au tour de la seconde couronne
d’être concernée par celle-ci. On peut constater ce que cela peut donner en
traversant la Seine du côté de l’ensemble de l’espace actuellement en
urbanisation accélérée entre l’ex-entreprise Thalès et le stade Yves du Manoir. Cela concerne aussi Argenteuil. Mais avec la crise, quelle va être la situation des "classes moyennes" visées par cette gentrification et des projets qui lui sont liés ?
Le
projet Cap Héloïse n’est certes pas enterré à ce jour. Mais nous sommes
définitivement bien loin aujourd'hui de ce que Georges Mothron affirmait en 2016 :
que tout serait achevé en 2019 !
Le
combat résolu des opposants à ce projet calamiteux continue. DM
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