La crise ? Certainement pas pour les profits de PSA
Heureux sur notre dos !
Malgré la crise et le recul de
46% de ses ventes, PSA a enregistré un bénéfice de près de 600 millions d’euros
au premier trimestre 2020. Un miracle ? Pas vraiment… Ceux qui ont permis
ces profits, ce sont les travailleurs, tous les travailleurs de PSA,
embauchés, intérimaires et ceux des sous-traitants, mais aussi l’État qui avec
l’argent public finance une grande partie des salaires avec le chômage partiel.
Quant à
l’avenir, le carnet de commandes est plein et PSA compte faire encore plus de
profits en réduisant ce que les patrons appellent leurs coûts, c’est-à-dire en
grande partie les salaires. En particulier, PSA veut développer la vente en
ligne, c’est-à-dire supprimer nombre d’emplois dans les concessions, et
développer le télétravail, c’est-à-dire économiser électricité, communications
et mètres-carrés de bureaux. Sans compter la pression sur les salaires qui vise
à mettre en concurrence des ouvriers entre eux.
Les
résultats de PSA rendent Tavarès, son patron, heureux et la bourse euphorique,
pas les travailleurs ! Il faut préparer le légitime retour de bâton.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire